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En Elle les a rencontrées sur la route
Où est placé votre espoir? Ce n’était pas une question compliquée. Mais quand pasteure Monica l’a posée, quelque chose s’est brisé à l’intérieur de deux sœurs qui tenaient leur famille ensemble avec une force empruntée.
Jane et Chikoli n’étaient pas malades, mais elles étaient fatiguées. Épuisées d’attendre, de soigner, et d’avoir peur. Leur père était à l’hôpital général de Mazabuka depuis près de trois ans, et chaque visite faisait renaître la même douleur. Jour après jour, elles marchaient sur la même route poussiéreuse, les épaules lourdes d’un fardeau qui n’était pas seulement physique.
Si vous preniez le temps de les regarder attentivement, vous ne verriez pas simplement deux femmes marcher. Vous les verriez se traîner dans la vie. Non pas parce que leurs jambes étaient faibles, mais à cause du poids invisible qu’elles portaient : soucis, épuisement, culpabilité, maladie et bien des craintes que personne d’autre ne pouvait voir. Elles ne savaient pas comment vivre avec l’espoir.
Pasteure Monica ne les a pas rencontrées dans une église ou lors d’une réunion. Elle les a rencontrées dans la rue.
Mais elle n’était pas là par hasard. Son cœur avait été préparé, sa voix entraînée et ses pas guidés. Comme de nombreux dirigeants chrétiens à travers la Zambie, pasteure Monica avait été formée par ShareWord Global | Parole partagée mondialement lors d’un récent événement Susciter à apporter le message de Jésus à l’extérieur des murs de l’église, dans les rues, les maisons, les hôpitaux et les cœurs.
Elle ne leur a pas offert de traitement médical ou une existence exempte de douleur. Mais elle a posé une simple question aux jeunes femmes. Et avec cette question, elle leur a présenté une porte ouverte sur la véritable paix, celle qui ne dépend pas d’un diagnostic, mais qui procure une victoire non liée aux résultats, mais à l’abandon.
D’une voix douce, elle leur a partagé des versets des Écritures qui l’avaient aidée à traverser des moments difficiles.
Elle leur a lu le passage d’Ésaïe 53.4 : « Pourtant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé… ». Ces mots ne donnaient pas l’impression d’une simple doctrine. Ils apportaient une guérison, comme un baume apaisant sur des plaies ouvertes depuis des années. Quelque chose à l’intérieur des sœurs s’est adouci, comme si on leur permettait enfin de sentir le poids qu’elles avaient porté.
Puis elle leur a lu Jérémie 30.17 : « Je provoquerai ton rétablissement, je guérirai tes blessures, déclare l’Éternel… ». Ce n’était pas une promesse médicale. C’était une promesse éternelle. Une guérison qui commence dans l’âme, même lorsque le corps attend toujours.
Pasteure Monica n’a pas prêché. Elle a simplement écouté les deux soeurs. Enfin, elle leur a demandé si elles connaissaient Jésus, pas seulement en tant que figure religieuse, mais comme leur Sauveur personnel. Les deux femmes se sont regardées. Non, elles ne le connaissaient pas de cette manière. Elles ne savaient pas qu’elles pouvaient s’abandonner en lui. Elles ignoraient qu’elles n’avaient pas à porter tout leur fardeau.
C’est ainsi que, sur cette route poussiéreuse, pasteure Monica les a dirigées dans la prière. Une prière courte. Honnête. Comme une confession. Elle les a amenées à s’abandonner en Jésus. Cette prière a représenté un nouveau commencement.
Puis elle a prié pour leur père. Elle ne promettait pas un miracle. Mais elle a demandé au Dieu qui guérit les cœurs de toucher aussi son corps, si c’était sa volonté.
Après ce moment de soulagement, Jane et Chikoli ont poursuivi leur chemin vers l’hôpital. Mais quelque chose avait changé. Elles ne traînaient plus les pieds. Elles marchaient comme des filles rachetées. Les fardeaux de la vie n’avaient pas disparu, mais elles savaient désormais qu’elles n’étaient plus seules à les porter.
C’est ainsi que, parfois, le véritable ministère ne se produit pas derrière une chaire, mais au bord d’une route.
« En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. » Matthieu 11.30
